NIETZSCHE FACE AUX STOÏCIENS : UNE DIVERGENCE DE VUE
Résumé
La présente recherche se propose de critiquer la philosophie stoïcienne dans une perspective nietzschéenne pratique, plus précisément à partir de son rejet idéologique. En nous appuyant sur les conceptions d’éternel retour, d’amor fati et de souffrance, développées par Nietzsche, nous comprenons que le bonheur est la conciliation et la réconciliation avec le malheur. Le malheur est une section de la vie et pour espérer le bonheur, il faut accepter d’aimer la vie sous toutes ses apparences ; c’est-à-dire ses commodités, ses joies et aussi ses peines. Contrairement au stoïcisme qui nous demande de vivre comme Socrate, dans le malheur, le nietzschéisme recommande de voir de la jouissance dans la douleur, d’être capable de voir dans l’amor fati de l’amour et non une triste résignation du destin et finalement de comprendre que l’éternel retour est une acceptation suprême de la nécessité, de ce qui est. Mieux, l’éternel retour, c’est vouloir revivre sans fin le même tout ce qu’on vit, c’est vouloir également que les choses reviennent.
Mots-clés : Amor Fati – Destin – Éternel retour – Résignation – Stoïcisme.
Abstract
This research proposes to criticize Stoic philosophy from a practical Nietzschean perspective, more precisely from its ideological rejection. By leaning on the conceptions of eternal return, amor fati and suffering, developed by Nietzsche, we understand that happiness is conciliation and reconciliation with unhappiness. Unhappiness is a section of life and to hope for happiness, you have to agree to love life in all its guises; that is to say, its conveniences, its joys and also its sorrows. Contrary to Stoicism which asks us to live like Socrates, in misfortune, Nietzscheism recommends to see enjoyment in pain, to be able to see in the amor fati of love and not a sad resignation of fate and finally to understand that the eternal return is a supreme acceptance of necessity, of what is. Better still, the eternal return is to want to endlessly relive the same everything that we live, it is also to want things to come back.
Keywords : Amor Fati – Destiny – Eternal return – Resignation – Stoicism
AN ECOWOMANIST READING OF WOLE SOYINKA’S A DANCE OF THE FORESTS
Abstract
This article is sustained by a womanist approach to ecology in anglophone African drama through the reading of Wole Soyinka’s A Dance of the Forests. While it stands against anthropocentrism, the article promotes nature’s rights through womanist ideology because man’s fate is always linked to his environment. Therefore, it becomes relevant to promote collaboration between man and the ecosystem that surrounds him. When environment goes well, chances are that man will enjoy a peaceful and better place for a safe life. The article argues that it becomes urgent for man and his environment to collaborate. This collaboration means that man should recognize nature’s rights and protect them accordingly. Through a womanist study of Wole Soyinka’s play, this article examines how the womanist ideology should be applied to ecosystem and its related studies to promote environmental protection to meet the Sustainable Development Goals. The study reveals that ecowomanism becomes an alternative to anthropocentrism to minimize ecological crises. As such, my study contributes to environmental restoration.
Keywords : Anthropocentrism, Biocentrism, Ecowomanism, eco-justice, sustainable environment.
Résumé
Cet article est sous-tendu par l’approche womaniste de l’écologie dans le théâtre africain anglophone par le biais de la lecture de A Dance of the Forests de Wole Soyinka. Tout en s’opposant à l’anthropocentrisme, l’article promeut les droits de la nature à travers l’idéologie womaniste car le destin de l’homme est toujours lié à son environnement. Il devient donc important de promouvoir la collaboration entre l’homme et l’écosystème qui l’entoure. Lorsque l’environnement se porte bien, il y a de fortes chances que l’homme jouisse d’un environnement paisible et meilleur pour une vie saine. L’article soutient qu’il devient urgent que l’homme et son environnement collaborent. Cette collaboration signifie que l’homme doit reconnaître les droits de la nature et les protéger en conséquence. À travers cette étude womaniste de la pièce théâtrale de Soyinka, cet article examine comment l’idéologie womaniste devrait être appliquée à l’écosystème et à ses études connexes afin de promouvoir la protection de l’environnement et d’atteindre les Objectifs de Développement Durable. L’étude révèle que l’écowomanisme devient une alternative à l’anthropocentrisme pour minimiser la crise écologique. En tant que tel, mon étude contribue à la restauration de l’environnement.
Mots-clés: Anthropocentrisme, Biocentrisme, Ecowomanisme, éco-justice, environnement durable
STATUT DE L’ENFANT A NAITRE DANS LE CONTEXTE BENINOIS : REGARD ANTHROPOLOGIQUE
Résumé
Pour l’anthropologie physique et culturelle, l’enfant est un être humain dès sa conception. Au Sud du Bénin, on prend soin de l’enfant à naître de façon rigoureuse et délicate au plan moral et spirituel car non seulement qu’à l’état embryonnaire et fœtal, il est déjà un être humain complet, mais surtout est en liaison directe avec le monde visible, invisible et divin. Cependant, cette perception connaît une décadence anthropologique au regard de la rencontre des civilisations. C’est pourquoi, le présent article vise à porter une vue anthropologique sur les attitudes spirituelles et morales du statut de l’enfant à naître au cœur de la tradition Béninoise. Les informations empiriques recueillies lors des entretiens ont été éclairées par l’enseignement des religions monothéistes et par la documentation existante. Il ressort au plan physique et culturel que les traditions et les religions monothéistes sont les porteuses de cette projection de lumière sur le comportement à observer vis-à-vis du statut de l’enfant à naître.
Mots-clés : statut, enfant à naître, anthropologie, physique, culturelle
Abstract
For physical and cultural anthropology, the child is a human being from the moment of conception. In the South of Benin, the unborn child is taken care of in a rigorous and delicate way at the moral and spiritual level, because not only is he or she already a complete human being in the embryonic and fetal state, but above all he or she is in direct contact with the visible, invisible and divine world. However, this perception is undergoing an anthropological decadence with regard to the meeting of civilizations. For this reason, the present article aims to take an anthropological view of the spiritual and moral attitudes towards the status of the unborn child in the heart of the Beninese tradition. The empirical information gathered during the interviews was enlightened by the teachings of the monotheistic religions and by the existing documentation. It emerges at the physical and cultural level that the traditions and monotheistic religions are the carriers of this projection of light on the behavior to be observed with regard to the status of the unborn child.
Keywords: status, unborn child, anthropology, physical, cultural