Cette étude perçoit le Womanisme comme étant une programmation littéraire diversement appréciée par de nombreux chercheurs. Les contributions de ces derniers à la compréhension du concept vont d’une position radicale à une vision plus globale de la vie sociale. L’étude met en évidence le concept en tant que praxis qui ne tient pas compte du genre et qui favorise le dialogue sur le plan culturel et social. L’objectif de cette étude est de comparer le Womanisme et l’humanisme sous l’angle littéraire africaine et britannique afin d’ouvrir de nouvelles perspectives sur la fécondité du concept dans l’évaluation des relations humaines, la coopération institutionnelle, l’humanisation des relations politiques et la protection de l’environnement. L’étude utilise la théorie postcoloniale qui met l’accent sur les relations humaines et institutionnelles axées sur la préséance de l’utilité et la responsabilité comme moyens pour aboutir à un développement durable. Elle a révélé que le Womanisme et l’humanisme dépassent les frontières politiques et s’appuient sur la qualité de la vie et la responsabilité comme pierres angulaires pour l’instauration de la justice sociale au-delà de la race, du genre, des classes sociales et de la culture.
Mots-clés : Womanisme, humanisme, comportement, responsabilité, plénitude