Résumé
A travers une approche énonciative, cet article se propose de montrer comment la parole permet de transcender les souffrances et les douleurs nées du génocide rwandais. Notre étude a établi que la parole cimente une nouvelle existence et pose les jalons d’une reconstruction identitaire. Les récits de vie qu’elle décline constituent des facteurs de libération psychique et psychologique du sujet affecté et éprouvé par la barbarie cruelle de ceux qui ont perdu le sens de l’humain. La résilience, dans Murambi, le livre des ossements et L’Aîné des orphelins, ne s’appréhende qu’au prisme d’une parole qui fonctionne suivant des régimes variables.
Mots-clés : résilience-traumatisme-parole-oubli-mémoire
Abstract
Through an enunciative approach, this article proposes to show how the spoken word permits to transcend the suffering and pain engendered by the Rwandese genocide. Our study has established that the spoken word cements a new existence and prepares the ground for an identity reconstruction. The life stories it states constitute psychological and psychic liberation factors of the citizen that has been affected and afflicted by the cruel barbarism of those who have lost the sense of humanity. Resilience in Murambi, le livre des ossements and L’Aîné des orphelins, is only understood through the prism of a spoken word that functions in accordance with variable regimes.
Keywords: resilience-traumatism-spoken word- oversight-memory
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